Autoportaits fragmentés
En revisitant par l’autoportrait les grandes peintures de l’Histoire de l’art (La Cène de Leonard de Vinci, Le déjeuner sur l’herbe ou Olympia de Manet, la mort de Marat de David…) Dominique Roux interroge la relation ambiguë qui lie l’artiste et son modèle pour, avec humour, la court-circuiter.
« Dans tout cela, comme à tâtons , comme en fantôme, les images de Dominique Roux font le cercle autour de quelque chose d’invisible qu’elles touchent et qu’elles ménagent à la fois et qui n’est plus une reconnaissance ou une révélation brusque ou lente, mais la construction d’un monde écartelé où pensée, technique, acte, mémoire auraient un aplomb commun. Où l’art prendrait racine à leur humus mêlé. »
Bernard Cier.